Art De La Guerre

[cruchot]

Le ELO a du bon et du moins bon.

On peu facilement progresser (au début) en explosant de la bleusaille quand des joueurs de niveau proche même bon jouant les uns contre les autres vont piétiner et se retrouver sous classés (cas des français aux Echecs début des années 80 que la FIDE a du booster de 150 pts pour avoir un classement qui reflétait leur vrai niveau).
A la longue (disons 2 à 3 ans) on voit vraiment un classement se faire pour les joueurs qui concourent régulièrement, mais arrive un inconvénient, les joueurs bien classés renaclent à affronter des joueurs (beaucoup) moins bien classés car cela fait baisser le ELO moyen de leurs adversaires voire cela peut bousiller leur Buchholz et leur faire rater un podium.

Ensuite reste à savoir ce qui sera pris en compte pour le classement : les tournois, les inter-clubs par équipe (par expérience ce type de rencontre est peu favorable pour les perfs),....

Bref l'idée à la base est bonne car le ELO donne une idée du niveau de son adversaire même si j'ai rencontré des NC soviétiques devenus GMI, 18 mois plus tard) et quand on fini un tournoi hors du podium mais avec une perf de 65% sur un ELO moyen d'adversoire de 10% supérieur au sien, on a le sentiment de ne pas s'être déplacé pour rien et de ne pas avoir mitonné pendant 3 mois ses variantes inutilement.
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Etonnant non ?