Art De La Guerre

[Freretuck]

a effectifs complet ? C'est a voir. Le vieux Jules ne parle jamais de ses pertes, par contre il evoque souvent les demandes de renforcements, et les attentes des renforts en provenance de la province (cisalpine).

Ensuite, lors des batailles, il raconte et denombre toujours le nombre de cohortes participantes. (x cohortes de telle legion etc...). Il raisonne en cohorte et non en légion. On peut croire que les légions ne sont pas entières. Il demande de nouvelles légions pour se renforcer. Cela veut il dire que l'on remplace les pertes des unités par de nouvelles unités ?

César est malin, quand il écrit, on croit toujours que la puissance de son armée est intacte. Mais nulle part on ne trouve de décompte de ses pertes.

Pas sur, qu'il ait eu en main les effectifs totaux des 12 legions de 51-52 et des 10 de 50.

pas sur pas sur...

[belinconnux]

Ne jamais parler de ses pertes et demander des renforts de façon incessante est un grand classique chez les chefs militaires vis à vis du pouvoir politique
en revanche effectivement le raisonnement par cohortes tient.
Le nombre de légions je le rapporte à la période que je connais le mieux, à savoir le 1° Empire. Si les historiens raisonnent à la division les effectifs présents paraissent toujours très importants. Idem en descendant au régiments où l'on ne tient pas compte des détachements, malades, traînards, déserteurs etc.
Les effectifs complet je n'y crois pas un instant!
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Hasta la victoria Siempre!
Peter Lord dobeul impact

[cruchot]

Ma dernière intervention concernant Jules, il est très probable qu'au début de la campagne, il ait des légions à effectifs +/- complets, ce qui explique le gros détachement de Labiénus. Ensuite cela se gâte. Mais initialement les 2 armées font 40 000 hommes env. ensuite il faut déduire les garnisons laissées en cours de route etc.

Pour revenir aux carolingiens qui sont normalement une armée avec un coeur de cavalerie, le pb est celui des chevaux :

- l'existence ou non de chevaux de bataille économisés pendant les marches comme plus tard : les chevaliers médiévaux lors des marches en zone contrôlées montent des roncins ou sont piétons pour les plus fauchés alors que les destriers sont soignés et préservés en vue de la bataille
- l'état de la remonte
- l'usure des chevaux en campagne (perte de poids)

Il faut prendre en compte qu'en campagne, les chevaux maigrissent et s'affaiblissent. Le démontage à Poitiers peut avoir pour simple cause un état lamentable des montures.

Conséquence de ce qui précède, une armée médiévale de 3 000 cavaliers doit disposer d'env 4 000 à 6 000 chevaux sans entrer dans les subtilités raciales, pour être efficace le jour de la bataille ( ne cherchez pas pourquoi les anglais combattaient démontés).
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Etonnant non ?

[belinconnux]

Tout à fait d'accord. Le plus grave problème de la cavalerie est bien les chevaux, la remonte. Le cheval est un animal finalement assez fragile (une rien lui fout la colique et une colique peut le tuer en 48h) et les conditions de campagne souvent très difficile. Un soldat épuisé lâche prise et s'assoit sur le bord de la route alors qu'un cheval s'effondre pour ne plus se relever. Il a toujours fallu économiser les chevaux.
Sous l'empire tant que la guerre se déroulait en Allemagne et que les Français pouvaient se servir sur place, la façon vigoureuse et brutale de Murat de mener ses troupes n'a pas présenté de difficultés apparentes. En russie il a épuisé de telle façon la réserve de cavalerie qu'il n'en restait rien à la Moskova ce qui a empêché toute vélléités de poursuite de l'arméee Russe vaincue.
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